le point mercato du racing club de strasbourg

Malgré les fortes critiques adressées à la politique du club suite au rachat par les Américains de BlueCo, le mercato strasbourgeois s’annonce prometteur. L’espoir d’un début de saison 2024-2025 plus rassurant se fait sentir pour ce club qui a tant souffert la saison passée.

Strasbourg gagne-t-il au change ?



Un Racing amoindri depuis son rachat ?

Pour le journal Rue89Strasbourg, c’est bien le cas. Le club alsacien serait « rendu inoffensif après son rachat » à la suite de sa saison 2023-2024 plus que contrastée. Si le rang des Bleu et Blanc (13e) n’a rien à envier à leurs précédentes saisons (15e en 2022-2023 ou encore 10e en 2019-2020), les supporters savent que le club est capable de mieux, à l’image de sa saison 2021-2022 (6e) et les choix du club font de plus en plus débat.

Ces rêves d’Europe sont désormais bien lointains : le rachat de 2023 est pointé comme le bouc émissaire, notamment à cause de la politique sportive insufflée par BlueCo.

  • Le RCSA souffre d’un effectif trop jeune d’abord, avec une logique de spéculation imposée par le fond américain.

  • Ensuite, il y a des sommes investies dans des choix douteux. Rue89Strasbourg dénonçait, dans un article publié le 10 octobre 2023, le manque de joueurs expérimentés qui aurait permis de combler les départs de cadres comme Habib Diallo et Alexander Djiku cet été. « Seule nouvelle tête au milieu : Jessy Deminguet, 25 ans », s’offusquait le journal, malgré les 55 millions d’euros dépensés.

  • De plus, une rupture se crée avec les supporters : les associations de supporters sont opposées à la multipropriété. Pourquoi ? Parce qu’on se souvient que le club de Troyes, racheté en 2020, est descendu en Ligue 2 tandis que Manchester City se voyait sacré champion d’Europe, ses joueurs remplaçants venant évoluer sous les couleurs troyennes.

  • Enfin, on peut dénoncer le risque de manque de projet s'il continue d’être vu comme un centre de formation pour Chelsea.



Un mercato jeune, mais en grande pompe.

Malgré l’échec du prêt de Deivid Washington, Strasbourg se console bien avec le retour de prêt de Risser et Kandil, mais aussi avec l’arrivée de 16 joueurs, pour un coût avoisinant les 50 millions. Si le RCSA n’a pas conclu le transfert le plus cher de son histoire, quatre joueurs sont à surveiller, car ils risquent de faire parler d’eux.

Parmi eux, on peut se pencher sur Sebastian Nanasi. Le milieu suédois, buteur contre Lyon lors de la défaite 4-3 le 30 août, arrive avec une expérience européenne et des statistiques rassurantes pour un club en recherche d’efficacité : en championnat, sur 17 matchs, Nanasi c’est 6 buts et 9 passes décisives.

On peut aussi s’intéresser au Lyonnais Mamadou Sarr, arrivé pour 10 millions d’euros. Prêté au RWDM, Sarr a tout d’un futur grand. Entre qualité de relance, rapidité, sens du placement, calme ballon au pied, et une technique au-dessus de la norme pour un défenseur, le fils de Pape Sarr a les qualités pour s’imposer comme indiscutable dans le club de la cigogne.

Par ailleurs, la Premier League fait débarquer Sékou Mara sur les bords du Rhin pour un montant de 12 millions. L’avant-centre de Southampton est décrit comme un joueur plus fin techniquement qu’Emegha, critiqué pour être maladroit, mais moins physique.

Un autre Girondin vient renforcer l’effectif du RCSA : Karl-Johan Johnsson, 34 ans, l’arrivant le plus âgé pour une moyenne d’âge de 22 ans. Si Bellaarouch a permis de combler le vide pendant quelques mois après le départ de Sels, Karl-Johan Johnsson est une vraie surprise et une bouffée d’air frais. En espérant que cela ne pénalise pas Risser, jeune gardien prometteur.